Facebook : anatomie d'un succès fragile
Dix milliards de dollars pour Facebook. Qui dit mieux ? Créé en février 2004 sur le campus d'Harvard par un étudiant américain de vingt ans, Mark Zuckerberg, le réseau communautaire Facebook (« trombinoscope » en anglais), qui permet d'échanger en ligne son « profil » et ses photos de classe, s'est répandu comme une traînée de poudre dans les écoles de commerce et les lycées européens, en l'espace de quelques mois. Avec ses 42 millions d'utilisateurs actifs, il est encore loin des 100 millions d'adeptes réguliers revendiqués par le réseau My- Space de Murdoch. Mais son essor est tel que son fondateur se félicite de ne pas avoir succombé à l'offre de 1 milliard de dollars de Yahoo! en 2006. Toute la question reste de savoir si, quelques années après l'éclatement de la première bulle Internet en 2001, nous ne sommes pas encore à la veille de l'explosion d'une nouvelle « bulle Web 2.0 », dont la tendance à la survalorisation de Facebook serait un des signes prémonitoires.
Selon certaines rumeurs persistantes, Microsoft et Google seraient prêts à se disputer une participation de 5 % à 10 % dans Facebook pour un montant estimé entre 300 et 500 millions de dollars, soit une valorisation du site communautaire comprise entre 6 et 10 milliards de dollars.
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Ecrit par Pierre De Gasquet, le 12 octobre 2007